Notre histoire
Une association centrée sur l'humain
Ikambere, « la Maison accueillante » en Kinyarwanda (langue du Rwanda), nait en 1997 à l’initiative de Bernadette Rwegera, fondatrice et directrice de l’association. Au fondement, un travail universitaire sur les femmes et les enfants migrants atteints du VIH en Ile-de-France. Puis un constat : des femmes migrantes et séropositives en situation totale d’isolement et de grande précarité.
Ikambere se crée avec sa raison d’être : offrir un lieu d’accueil et d’accompagnement pour les femmes séropositives leur permettant de rompre avec l’isolement provoqué par la maladie et la précarité conjuguées.
L’approche d’Ikambere, qui consiste à offrir un lieu sécurisant pour les femmes où elles peuvent bénéficier d’une prise en charge globale pour adresser conjointement les enjeux thérapeutiques et les enjeux de l’insertion sociale et professionnelle, a fait ses preuves sur le terrain au fil des ans. Pour formuler et formaliser cette méthode, l’association a effectué des travaux d’analyses qui ont démontré son impact : Ikambere agit en faveur de la réduction des inégalités sociales et de genre pour les femmes accompagnées.
En 2021, Ikambere décide alors d’étendre son action à d’autres pathologies chroniques en dupliquant son modèle ; c’est ainsi que se crée Igikali, à destination des femmes vivant un diabète, une obésité et/ou une hypertension artérielle, qui affectent démesurément les femmes précaires.
Par ailleurs, face aux conséquences engendrées par les longues périodes d’isolement et d’angoisse induits par la crise sanitaire de Covid-19, Ikambere crée en 2021 la Maison Reposante, afin de proposer des séjours de repos aux femmes accompagnées par l’association au cœur du Vexin français.
![](https://ikambere.com/wp-content/uploads/2022/02/Notre-histoire.png)
Bernadette Rwegera
Fondatrice et directrice de l’association.
Chevalier de la Légion d’honneur.