Nos publications
Santé sexuelle & VIH
Ikambere mène régulièrement des études auprès des populations qu’elle accompagne pour documenter leurs besoins et améliorer leur prise en charge. Retrouvez les résultats de ces études à travers nos publications.
Femmes, violences et VIH : une réalité étouffée (2023)
En France, 60 % des femmes diagnostiquées séropositives au VIH sont nées à l’étranger. Ces femmes cumulent de nombreuses vulnérabilités : situation de précarité, parcours migratoire complexe, isolement — auxquelles s’ajoute l’annonce de leur séropositivité. Tabou en Afrique subsaharienne dont elles sont pour la grande majorité originaires, la découverte de cette maladie est vécue comme une mort prochaine
Ce rapport s’appuie sur une étude qualitative menée à Ikambere entre février et mars 2023. Il vise à mettre en lumière les phénomènes et les types de violences vécues par les femmes vivant avec le VIH pendant leur parcours de vie.
Il est constitué de deux parties : une première partie intitulée « Des récits pour partager l’indicible » qui raconte les récits de huit femmes accompagnées à Ikambere ; et une deuxième partie intitulée « Comprendre pour agir » qui vise à dresser les constats des violences chez les femmes vivant avec le VIH et à proposer des solutions pour agir.
A cette occasion, Ikambere publie une tribune qui appelle à la mobilisation collective pour améliorer la santé et les conditions d’accueil des femmes exilées en France. Je découvre la tribune ici.
Depuis ses débuts, la pandémie de Covid-19 exacerbe les inégalités sociales de santé, définies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme des différences systémiques sur le plan de la santé qui découlent des déterminants sociaux, exposant ainsi les populations les plus vulnérables à des risques de fragilisation et de paupérisation. Face à cela, le secteur associatif peut être un acteur clé et un pilier de la résilience de ces populations, grâce à son approche communautaire et sociale.
Cet article met en lumière le rôle clé joué par Ikambere pour soutenir les femmes vivant avec le VIH pendant la pandémie de Covid-19 grâce à son approche communautaire.
Guide pratique : animer des groupes de parole autour de la santé sexuelle des femmes migrantes originaires d'Afrique subsaharienne (2021)
« Réponses pour elles » est un outil qui contribue à accroître l’autonomie, les capacités et le pouvoir d’agir des femmes migrantes originaires d’Afrique subsaharienne sur les questions de santé sexuelle.
Ce guide pratique a pour objectif d’accompagner les professionnel.les de santé et sociaux à la mise en place de groupes de parole autour de la santé sexuelle en s’appropriant l’outil de prévention « Réponses pour elles ».
Pour bénéficier du guide, il convient de participer à une formation dédiée proposée par Ikambere.
Pour en savoir plus, découvrez les vidéos réalisées à partir de l’outil « Réponses pour elles ».
Un grande majorité des femmes accueillies à Ikambere sont en situation de monoparentalité. Cette étude vise à mettre en lumière les contextes d’isolement et de précarité dans lesquels évoluent les femmes et leurs enfants ; la ferveur avec laquelle, quel que soit le domaine (éducation, hébergement, accès aux droits), les femmes se battent au quotidien pour garantir une meilleure qualité de vie à leurs enfants.
Les avancées thérapeutiques dans la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH/Sida entrainent aujourd’hui un vieillissement certain des personnes vivant avec le VIH. Malgré leur désir d’autonomie suite aux nombreuses conséquences de la maladie sur leur insertion sociale et professionnelle, les personnes vieillissantes avec le VIH restent particulièrement vulnérables et doivent continuer à prendre en compte la dimension de la maladie dans tous leurs choix de vie. Ce rapport revient sur les réalités de ces « Femmes Roseaux » et l’accompagnement mis en place par Ikambere pour améliorer leur prise en charge.
Ce rapport est le fruit des échanges entre les femmes suivies à l’association lors des actions de prévention en santé sexuelle. Celles-ci ont fait apparaitre que les femmes originaires d’Afrique subsaharienne s’adonnent à des pratiques sexuelles qu’elles ont apprises dans leurs pays d’origine, sans connaitre les conséquences à long terme sur leur vie sexuelle et leur santé.
En revenant sur les différentes pratiques sexuelles à risque et les impacts qu’elles peuvent avoir sur la santé des femmes vivant ou non avec le VIH et la transmission des IST, ce rapport vise à favoriser la démocratisation de la parole autour de ces enjeux.