Soulignant la pertinence de la médiation en santé dans la lutte contre les inégalités sociales de santé, le rapport propose dix recommandations pour lever les principaux freins à son efficacité et son efficience. 

Parmi les recommandations prioritaires, on retrouve notamment : 

1. La mise en place d’un comité ad hoc dédié à l’avancement de la médiation en santé, 
2. L’achèvement de la professionnalisation et de la reconnaissance des métiers de la médiation en santé, 
3. Le développement de voies d’accès et de formation inclusives au métier de la médiation en santé, 
4. La rationalisation et la pérennisation de l’architecture financière de la médiation en santé. 

Cette visite a aussi été l’occasion de présenter l’engagement de l’association Ikambere, pionnière de la médiation en santé en France. Depuis 2001, Ikambere mène des actions de médiation en santé dans plus d’une dizaine d’hôpitaux en Ile-de-France et dans des foyers de travailleurs migrants et des centres d’hébergement d’urgence. 

Comme l’a témoigné ce matin une des femmes accompagnées par nos médiatrices : « Grâce aux médiatrices d’Ikambere, j’ai repris vie, le poids du secret est moins lourd et je comprends ma maladie ». 

Un immense merci à l’ensemble de nos partenaires grâce à qui Ikambere agit au quotidien pour lutter contre les inégalités sociales de santé.