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27/10/2022

Les châtelaines d'Ikambere : quand les objets racontent l'histoire

Cette année, Ikambere s’associe au projet Europe Créative Open Up pour la mise en œuvre d’un projet artistique construit pour et avec les Femmes Roseaux : les Châtelaines d’Ikambere. Pensés et animés par Lise Lerichomme, artiste et enseignante-chercheuse en arts plastiques, ces ateliers visent à réfléchir à la manière dont le bijou, le badge ou l’épingle racontent une partie de l’histoire personnelle de chacune autant qu’ils s’inscrivent dans un imaginaire collectif.

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Tous les ans, l’association Ikambere compte parmi sa file active près de 25% de femmes âgées de 50 ans et plus, dont les attentes et les besoins sont spécifiques. Bien que ces femmes soient généralement stabilisées sur le plan socio-économique, la question incontournable de l’isolement demeure la plus préoccupante étant donné qu’elle s’accroit avec l’âge compte tenu des difficultés de mobilité.

Réunies au quotidien au sein d’Ikambere, ces femmes ont exprimé le besoin de bénéficier d’un espace de parole et de prise en charge qui leur soit dédié. Elles ont choisi elles-mêmes pour se baptiser, l’image du roseau, qui, face à la tempête plie mais ne se rompt pas.

Cette année, Ikambere s’est associée au projet Europe créative Open Up dont l’objectif est d’expérimenter la façon dont, en ces temps de divisions et de partitions, de ségrégation et d’exclusion, la culture peut jouer un rôle actif en permettant de faire émerger de nouvelles formes de relations à travers la création artistique. 

A Ikambere, ce projet se traduit par la mise en œuvre d’un projet artistique construit pour et avec les Femmes Roseaux : les Châtelaines d’Ikambere.

Pensés et animés par Lise Lerichomme, artiste et enseignante-chercheuse en arts plastiques, ce projet prend la forme d’un atelier workshop en cinq temps assorti d’ateliers-rencontres autour de l’usage des ornements, bijoux, insignes et symboles présents sur des pièces de vêtements en tant que marqueurs culturels, politiques, familiaux, professionnels ou spirituels …

Ces ateliers visent à réfléchir à la manière dont le bijou, le badge ou l’épingle racontent une partie de l’histoire personnelle de chacune autant qu’ils s’inscrivent dans un imaginaire collectif dans une perspective anthropologique. Ils visent à favoriser la libération de l’expression artistique des femmes accompagnées par Ikambere qui, à travers les échanges et la confection de châtelaines, reviennent sur leur vécu, leurs souvenirs et leur appartenance au groupe des Femmes Roseaux.

Nous vous donnons rendez-vous fin décembre pour découvrir les Châtelaines d’Ikambere !

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