Igikali, la Maison apaisante, accompagne des femmes en situation d’isolement, de précarité et vivant avec un diabète, une obésité, et/ou une HTA vers l’autonomie.  

Les représentations sociales du diabète des publics en situation de précarité sont importantes à prendre en compte car elles ont une influence directe sur leur manière de gérer leur santé. Cette population est souvent confrontée à des facteurs socio-économiques qui limitent ses capacités à accéder à des soins médicaux appropriés et à une alimentation saine et équilibrée. Les conséquences de ces facteurs, associées à des préjugés et à des stéréotypes du fait de leur état de précarité, peuvent entraver la compréhension et la prise en charge du diabète, et ainsi augmenter le risque de complications et de décès.  

En prenant en compte la façon dont ces populations se représentent leur maladie, les programmes de santé publique peuvent mieux comprendre et cibler leurs besoins spécifiques et leurs préoccupations vis-à-vis de la gestion de leur santé, et ainsi apporter des réponses plus efficace et plus adapté. C’est principalement dans ce but que le l’association Ikambere a souhaité mettre en place cette étude. Ce travail interroge les représentations du diabète chez les personnes en situation de précarité et l’influence de ces représentations sur l’autogestion de leur santé et de leur maladie. 

L’objectif de cette étude est d’identifier les différents modèles de représentation du diabète chez les femmes touchées par le diabète dans le centre Igikali.  

Les objectifs spécifiques de l’étude sont : 

• Identifier les différents modèles de représentations de la maladie chez les femmes suivies à Igikali qui sont touchées par le diabète, en prenant en compte leur situation socio-économique. 

• Explorer les facteurs socioculturels du fait de leur pays d’origine influençant les représentations de la maladie chez les femmes atteintes de diabète suivies à Igikali. 

• Identifier les éléments qui dans les représentations du diabète constituent des freins à l’observance thérapeutique des femmes suivies à Igikali. 

Les résultats de l’étude permettront d’adapter et guider les interventions visant à promouvoir des comportements d’autogestion appropriés chez les personnes dont le diabète est mal contrôlé. Ils permettront aussi de réaliser des outils qui pourront servir de support pour former et sensibiliser les professionnels de santé et du médico-social sur cette thématique. 

Nous nous donnons rendez-vous à l’été 2024 pour en savoir plus sur les résultats.